Dernière mise à jour: Mars 2011
Les principales fonctions du Bureau Commercial du Consulat Général d'Italie, territorialement compétent pour les départements des Alpes-Maritimes (06), Hautes-Alpes (05) et les Alpes de Haute Provence (04), se concentrent dans l'étude et l'analyse de la conjoncture macro-économique des zones relevant de cette circonscription consulaire de la Région PACA. Dans le cadre des activités d'information, il propose une assistance de base aux PME italiennes concernant la réglementation locale ainsi que tout renseignement visant à faciliter les relations commerciales entre les entreprises françaises et italiennes.
Coté institutionnel, le Bureau Commercial entretient des relations avec les autorités françaises au sujet des questions bilatérales de coopération transfrontalière. En coopération avec la Chambre de Commerce Italienne de Nice, Sophia-Antipolis et Côte d'Azur, organisme activement impliqué dans le développement des relations culturelles et économiques entre l'Italie et la France, il soutient des initiatives de promotion commerciale visant à diffuser l'image du "Made in Italy" à l'étranger.
Le Bureau Commercial du Consulat Général d'Italie est disponible pour tout renseignement ultérieur ainsi que pour les listes des fournisseurs et contacts commerciaux en Italie au numéro de téléphone 04.92.14.41.07, par télécopie au 04.93.88.11.08 et par courrier électronique à l'adresse commerciale.nizza@esteri.it.
Pour toute information complémentaire au sujet des Organismes italiens faisant partie du "Système Italie" en France, veuillez consulter le site officiel du Service Economique de l'Ambassade d'Italie à Paris.
PACA - Aperçu conjoncturel macro-économique régional
Grâce à son PIB de 142,1 milliards de Euros, équivalent au 7,29% du total national (1.950 milliards de Euros), la Région PACA se situe constamment en tête des régions les plus performantes de France, derrière l'île-de-France et les Rhône-Alpes. Suite à la forte contraction sectorielle de 2008 et 2009 (-2,5%), entraînée par la crise internationale, en 2010, on a assisté a une hausse de 1,5% de l'activité économique nationale par rapport à 2009, suivie par une stabilisation générale des principaux indicateurs de conjoncture.
Parallèlement à ce qui a été observé au niveau national, en Région PACA les enquêtes sectorielles de 2010 affichent un redressement du cycle économique, soutenu par une légère progression du rythme des investissements du marché intérieur et par une hausse du pouvoir d'achat dont ont bénéficié principalement les ménages. Côté emploi, les signes d'atténuation de la crise ont été entraînés par l'essor enregistré dans le tertiaire, notamment dans les technologies de l'information et les transports, avec des moindres progressions relevées dans les autres domaines. Le taux de chômage se maintient stable aux alentour de 10,9%, supérieur à la moyenne nationale de 9,1%, alors que la Région PACA se caractérise par un flux migratoire interne beaucoup plus élevé par rapport aux autres régions de France.
La reprise conjoncturelle s'est également manifestée dans l'exploitation industrielle, l'ensemble du chiffre d'affaires du domaine de l'électronique ayant considérablement augmenté en vertu du rebond des ventes destinées aux marchés d'exportation. En revanche, dans les BTP, les activités du secteur ont été affectées par un léger recul lié au chiffre d'affaires des travaux publics, bien que des signes d'amélioration, relevés au cours de ce premier trimestre, laissent envisager de bonnes perspectives de croissance d'ici à la mi-juin.
En 2010, en ligne avec les tendances nationales, l'ensemble du commerce extérieur de la Région PACA, qui se caractérise par une très forte incidence des pays du bloc européen (31%), a affiché une hausse de 10% par rapport à 2009; au niveau bilatéral, les valeurs italiennes, équivalentes au 9,73% du total, ont atteint des résultats supérieurs par rapport à ceux des autres partenaires, se traduisant ainsi par un solde excédentaire au trend tendanciellement favorable pour l'Italie, grâce à la proximité territoriale qui joue un rôle fondamental dans la consolidation des relations commerciales.
Alpes-Maritimes - Bilan 2010 et relations bilatérales avec l'Italie
En 2010, face à la crise économique qui s'était accentuée en 2009, le Conseil Général a du adopter des mesures d'action sociale et de soutien à la production industrielle, ainsi qu'un vaste programme de rationalisation des ressources financières et de maîtrise des dépenses publiques dans le but de redynamiser le cycle économique du département. En effet, presque tous les domaines traîneurs de l'économie locale, à savoir les services marchands, le tourisme, l'hôtellerie, les BTP et, plus particulièrement, les hautes technologies du ressort de Sophia-Antipolis, ont subi un recul assez considérable en raison des répercussions négatives entraînées par la crise.
En 2010, les indices de redressement observées en fin d'année ont été fortement impactées par les progressions enregistrées surtout dans les milieux industriels, le bassin du pôle chimique grassois en tête (Pôle PASS - Parfums Arômes Senteurs Saveurs), ce qui a entraîné un essor de confiance dans les autres filières de production du département, c'est-à-dire les activités de la technopole de Sophia-Antipolis d'une part et le pôle aérospatial de Cannes Mandelieu de l'autre, grâce notamment aux impulsions en provenance des marchés porteurs situés à l'international.
En 2010, les BTP ont été pénalisés par un repli des activités du à la diminution du volume des mises en chantier, avec la seule légère amélioration des ventes immobilières imputable principalement à la baisse des taux d'intérêt bancaires survenue en fin d'année. D'autre part, l'exploit observé dans le tertiaire, directement relié à l'essor du tourisme et de l'hôtellerie, a été re-amorcé par la fréquentation de la clientèle de haut de gamme en provenance surtout des pays asiatiques et du Moyen-Orient. Le trafic passagers sur l'aéroport de Nice a baissé, en 2010, de 2,3% par rapport à 2009, s'installant sous le seuil de 10 millions de unités, tandis que les liaisons maritimes avec la Corse se maintiennent stables malgré le fléchissement observé du coté des croisières. Fort élevé le taux de fréquentation des bateaux de plaisance en Côte d'Azur, grâce notamment à l'aménagement de ses structures portuaires.
En ligne aux résultats nationaux, en 2010, le taux de chômage départemental, égal à 9,1%, reste bien inférieur au chiffre régional de 10,9%. Cependant, malgré les progressions observées dans les hautes technologies ainsi que dans le domaine du tourisme et de l'hôtellerie, le cours de l'emploi reste plutôt atone dans les Alpes Maritimes à cause des difficultés observées dans les BTP et dans les service marchands. En 2010, on a donc assisté à un rythme de croissance modéré par rapport à la vitalité traditionnelle du département, ce qui a été aussi affecté par une stagnation du marché interne, qui demeure assez faible. La reprise du cycle économique devrait toutefois se redynamiser à partir du premier semestre 2011 en vertu du climat de confiance qui devrait s'installer principalement dans les milieux industriels.
Pour ce qui concerne le commerce extérieur, l'analyse des échanges commerciales des Alpes Maritimes est assez similaire aux particularités de la Région PACA; elle se caractérise d'une part par l'incidence des pays européens (32%), de l'autre par la nette prévalence des transactions italiennes (18,17%). Les rapports bilatéraux se concrétisent dans un excédent commercial tendanciellement favorable à L'Italie, ce qui montre, encore une fois, l'importance des étroites corrélations économiques franco-italiennes appartenant à ce particulier espace de proximité géographique.
Les ventes italiennes sont principalement représentées par équipements médicaux, bateaux de plaisance, vêtements, produits alimentaires divers, meubles, matériaux de construction et équipement à usage divers; les Alpes Maritimes exportent en Italie produits chimiques divers, déchets industriels, bateaux de plaisance, produits synthétiques, produits alimentaires divers, produits pharmaceutiques et équipements à usage spécifique.
Les entreprises italiennes implantées dans la région, de différente nature commerciale, ont investi dans les Alpes Maritimes attirées par un climat de stabilité et par le fait que ce milieu économique est largement vu comme une sorte de prolongation naturelle de leurs activités. L'origine géographique des investissements transalpins se caractérise par l'haute influence des régions industrialisées du nord-ouest de l'Italie, notamment du Piémont, Ligurie et de la Lombardie, ce qui constitue l'élément distinguant vis-à-vis des apports moins influents des autres régions italiennes. Au final, tout se traduit dans une structuration industrielle de grande envergure, bien incline aux opérations de délocalisation internationale.
Une large part de ces établissements est implantée entre Cannes et Menton, ainsi que dans les bassins industriels de l'arrière-pays niçois. Les principaux intérêts économiques italiens se concentrent dans les secteurs bancaire, financier, assurance, tourisme, hôtellerie, restauration, informatique, électricité industrielle, chimie, pharmaceutique, biotechnologie, machines et outillage industriel, BTP et matériaux de construction, ameublement et compléments pour la maison, produits agro-alimentaires, biens de consommation, édition, textile et habillement, immobilier, transports, véhicules, bateaux de plaisance, mode et biens de luxe.
Dans la sous région ils existent également des pôles d'excellence fort orientés vers l'implémentation de domaines d'innovation technologique tels que les ICT, les biotechnologies et les sciences de l'environnement appartenant aux filières de production des milieux industriels de Sophia-Antipolis, Grasse et Carros Plaine-du-Var. Dans ce cadre économique se situent également les partenariats franco-italiens existant entre les entreprises du groupe Finmeccanica et les holding françaises, à savoir Thales Alenia Space dans l'aérospatial, ST Microelectronics dans la microélectronique, le Consortium Eurotorp pour ce qui est des équipements militaires et Ansaldo Breda France pour les équipements ferroviaires.
Concernant les rapports entre l'Italie et les autres départements, l'intensité des relations commerciales avec les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence s'avère plutôt marginale par rapport aux échanges établies avec les Alpes Maritimes, ceci du à la faible concentration démographique ainsi que par la moindre diffusion des infrastructures de transport. Le segment industriel, relativement peu développé, est donc remplacé par des économies plus traditionnelles telles que l'agriculture, la sylviculture et l'élevage ainsi que par des activités de loisir visant au tourisme en plein air, grâce à l'extension fort remarquable des infrastructures touristiques et hôtelières desdits départements.
Les politiques d'intégration européenne: Euro-Région ALPMED et Interreg - ALCOTRA
En 2007, il a été officiellement crée l'Euro-Région ALPMED, partenariat liant les pays riverains méditerranéens, qui englobe les régions italiennes de Ligurie, Piémont et Vallée d'Aoste et les régions françaises Rhône-Alpes et PACA. Le programme, qui s'inscrit dans les plans élaborés par l'Union pour la Méditerranée, se charge de la mise en œuvre de projets en commun y compris la réalisation des réseaux d'infrastructures, des pôles technologiques et des initiatives culturelles dans le domaine du tourisme et de l'environnement.
Dans ce cadre s'inscrit également l'initiative de cohésion interrégionale Interreg-ALCOTRA existant le long de la frontière continentale entre la France et l'Italie. Plusieurs initiatives transfrontalières et de coopération territoriale sont donc co-financées par l'Union Européenne grâce au Fond structurel de Développement Régional (FEDER), outil visant à faciliter l'intégration des Pays voisins dans les domaines du social, de l'économie, de l'environnement et de la culture. Pour ce qui est le montant des allocations financières, l'enveloppe totale a été fixée, pour la période 2007 - 2013, à hauteur de 240 millions d'euros, dont 150 millions accordés par ledit fond structurel.
Liste des sociétés italiennes en Côte d'Azur